Une femme s'est élevée pour partager la joie et les peines des plus pauvres. Mère Térésa de Calcutta, alias Anjezë Gonxhe Bojaxhiu ([agnɛs gonˈʤa bɔˈjaʤju]), Albanaise née à Skopje en Macédoine, s'est formée chez les soeur de Notre Dame de Lorette en Irlande, s'est transformée durablement par une rencontre à Darjeeling, s'est faite citoyenne de l'Inde spirituelle, chaude, dense et inégalitaire, et est devenue le porteparole inlassable des derniers du champ social, des premiers à l'échelle de la dignité, humbles et simples.
Surtout douée de l'immense qualité du coeur, elle a donné son amour, l'énergie, sa bonté, nourriture, partage, éducation et son humanité profonde pour l'accompagnement des exclus parmi les plus humains du monde, laissés à l'abandon, avec pour seul atout leur incommensurable condition humaine, digne et libre de toute norme sociale.
Quand la foi sublime la liberté, quand la spiritualité épouse l'humanité, le résultat est saisissant: témoignage d'une femme extraordinaire...
Symbole de paix, (Nobel 1979), créatrice des miracles de l'amour, l'homme l'apprécie, la chantant avec douceur:
et pour d'autres vibrations:
Elle est comme une oeuvre de joie et d'espoir en un monde meilleur, dans l'idée réelle, l'idéal appliqué, inscrite pour l'éternité. Alors, laissons-nous aller à la prière réconfortante, qui nous rend à la fois lucide, souriant, confiant et rasséréné, au moins l'espace d'un instant.