Une femme s'est élevée pour partager la joie et les peines des plus pauvres. Mère Térésa de Calcutta, alias Anjezë Gonxhe Bojaxhiu ([agnɛs gonˈʤa bɔˈjaʤju]), Albanaise née à Skopje en Macédoine, s'est formée chez les soeur de Notre Dame de Lorette en Irlande, s'est transformée durablement par une rencontre à Darjeeling, s'est faite citoyenne de l'Inde spirituelle, chaude, dense et inégalitaire, et est devenue le porteparole inlassable des derniers du champ social, des premiers à l'échelle de la dignité, humbles et simples.
Surtout douée de l'immense qualité du coeur, elle a donné son amour, l'énergie, sa bonté, nourriture, partage, éducation et son humanité profonde pour l'accompagnement des exclus parmi les plus humains du monde, laissés à l'abandon, avec pour seul atout leur incommensurable condition humaine, digne et libre de toute norme sociale.
Quand la foi sublime la liberté, quand la spiritualité épouse l'humanité, le résultat est saisissant: témoignage d'une femme extraordinaire...
Symbole de paix, (Nobel 1979), créatrice des miracles de l'amour, l'homme l'apprécie, la chantant avec douceur:
et pour d'autres vibrations:
Elle est comme une oeuvre de joie et d'espoir en un monde meilleur, dans l'idée réelle, l'idéal appliqué, inscrite pour l'éternité. Alors, laissons-nous aller à la prière réconfortante, qui nous rend à la fois lucide, souriant, confiant et rasséréné, au moins l'espace d'un instant.
Bonjour,
La troisième grande nation sudaméricaine du football est revenue.
L'Uruguay, victorieuse de la première coupe du monde organisée chez elle en 1930 face à l'Argentine à Montevideo (4-2) ouvrait la grande et noble ère du football mondial. On peut citer Jose Pedro Cea, le meilleur buteur de cette compétition déjà présent à l'occasion des deux titres olympiques de 1924 et 1928 de la Céleste.
Au sortir de la guerre en 1950 , la céleste vient s'imposer face au grand Brésil d'Ademir, Chico, Friaça, Jaïr et Zizinho par 2-1 dans l'antre du Maracana. C'est la génération géniale des Alcides Ghiggia, Oscar Miguez, Juan Alberto Schiaffino et Obdulio Varela.
Depuis, ce fut encore deux demi-finale et deux places de quatrième en 1954, d'abord, battue aux prolongations 4-2 (2-2 à la fin du temps réglementaire puis deux buts de Sandor Kocsis, le meilleur buteur de l'épreuve) par la grande Hongrie (future finaliste) des Ferenc Puskas, Nandor Hidegkuti et Czibor; puis en 1970, lors de la grande coupe du monde au Mexique, où elle ne s'inclina 3-1 que devant le grand Brésil de Pelé en dépit de l'ouverture du score par Luis Alberto Cubilla. Pablo Forlan, le père de Diego était présent ainsi que Julio Morales, encore de l'équipe victorieuse du Mundialito de 1981 contre le Brésil.
Oui! L'Uruguay c'est aussi 14 Copa América, le championnat des nations d'Amérique du Sud: un record seulement égalé par l'Argentine; le Mundialito de fin 1980-début 1981, compétition pour fêter 50 ans de coupe du monde qui réunit en Uruguay tous les anciens vainqueurs des coupes du monde précédentes. Elle battit le Brésil 2-1 en finale grâce à des buts de Barrios et Victorino. L'Uruguay, c'est également, deux grands clubs de Montevideo au palmarès exceptionnel: le Nacional et Penarol ayant remporté chacun trois coupes intercontinentales des clubs, trois copas libertadores (coupe d'Amérique du Sud des clubs) pour le Nacional et cinq pour Penarol et plus de quarante championnats nationaux d'Uruguay (42 pour le Nacional et 45 pour Penarol).
D'autres grands joueurs Uruguayens ont marqué le football mondial dans les années 80 et 90 par leur talent créatif: Ruben Sosa, Waldemar Victorino, Alvaro Recoba, Venancio Ramos, Enzo Francescoli.
En 2010, 80 ans après leur victoire, l'Uruguay se réaffirme au niveau mondial avec sa garra charrua, cette force morale, cette combativité, cette démonstration d'une équipe solidaire apte à franchir les obstacles, grâce à un excellent gardien Muslera, une défense de fer (Lugano, Diego Pérez, Fucile...) et quelques attaquants doués et ayant le sens du but (Diego Forlan, Luis Suarez et Sebastian Abreu).
L'Uruguay marquera en outre l'histoire de la coupe du monde par ce morceau d'anthologie, de suspense, de dramaturgie quand, en quart de finales contre le Ghana porté par l'ensemble du continent africain, elle revint à 1-1 grâce à un coup franc magistral de Diego Forlan , quand dans les ultimes secondes de la prolongation, Luis Suarez l'avant centre arrête des deux mains sur sa ligne de but le ballon et se fait expulser; que Asamoah Gyan, le grand attaquant ghanéen tire son pénalty sur la barre du but de Muslera; et quand Sebastian Abreu porte l'estocade lors de la séance de tirs au but en mystifiant Kingson, le gardien africain d'un pénalty tiré à la Panenka (petit tir en cloche au milieu du but) pour conclure la séance par 4 t.a.b..à 2.
L'Uruguay est un petit pays agricole de 3,5 millions d'habitants sur 178 000 km² coincé entre l'Argentine et le Brésil, indépendant vers 1830 grâce à l'action du libertador José Artigas, présidé actuellement par Jose Mujica, descendant du grand chef indien et indépendantiste Tupac Amaru qui a oeuvré contre les dictatures militaires.
C'est aussi cet immense pays de football qui déploie les valeurs du goût du jeu, de l'engagement et de la perpétuation du grand héritage footballistique acquis dès le début du rayonnement de l'univers football.
Bonne chance pour les demi-finales.